BRICS: Poutine conclut le sommet des BRICS en appelant à une réforme de l’ONU

Le président russe Vladimir Poutine a dirigé la session finale du sommet des BRICS, plaidant en faveur de réformes à l’ONU pour accroître la représentation des nations asiatiques, africaines et latino-américaines.

L’événement de trois jours à Kazan s’est concentré sur le renforcement de la collaboration financière, y compris la création d’alternatives aux systèmes de paiement dominés par l’Occident, la résolution des conflits régionaux et les projets d’élargissement de l’ adhésion aux BRICS .

Poutine a déclaré qu’il était crucial pour l’ONU d’ajuster sa structure pour l’adapter aux réalités du 21e siècle.

Il a souligné la nécessité de renforcer la représentation au Conseil de sécurité et dans d’autres organes essentiels en incluant des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, en particulier ceux représentés dans la salle.

Il a également souligné que la réforme des institutions de développement des Nations Unies et des systèmes financiers mondiaux était attendue depuis longtemps.

Composée à l’origine du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, l’alliance a accueilli l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite.

La Turquie, l’Azerbaïdjan et la Malaisie ont officiellement exprimé leur intérêt à rejoindre l’Union, tout comme plusieurs autres pays.

En présence du Secrétaire général de l’ONU et des nouveaux membres potentiels des BRICS, Poutine a fait remarquer que l’Occident tente de « contenir les concurrents croissants » et d’étouffer le développement indépendant des nations asiatiques et latino-américaines par des sanctions illégales et des mesures protectionnistes, qui contribuent aux conflits.

Il a cité l’Ukraine comme exemple, affirmant que ce pays a été utilisé pour créer des menaces importantes pour la sécurité de la Russie.

« Ils ne cachent plus leur objectif d’infliger une défaite stratégique à notre pays. Je dois dire que ce sont des calculs erronés », a affirmé Poutine.

Par Pierre Edouard Pichot