L’art contemporain africain s’impose sur le marché mondial
Le premier semestre 2025 consacre définitivement l’art contemporain africain comme segment majeur du marché mondial. La vente aux enchères « New African Visions » organisée par Christie’s en mars établit plusieurs records, dont une toile de l’artiste ghanéenne Amoako Boafo adjugée pour 8,7 millions de dollars.
« Ce n’est pas un phénomène de mode mais un rééquilibrage historique », affirme Koyo Kouoh, curatrice et directrice du Zeitz Museum of Contemporary Art Africa du Cap. « Les institutions et collectionneurs occidentaux rattrapent enfin leur retard sur une scène artistique d’une vitalité exceptionnelle. »
Cette reconnaissance se traduit également par des nominations prestigieuses. En février, la Nigériane Otobong Nkanga devient la première artiste africaine à diriger la Biennale de Venise. « Ma programmation visera à décentrer le regard occidental et à proposer une cartographie véritablement globale de la création contemporaine », annonce-t-elle lors de sa nomination.
Les capitales africaines bénéficient directement de cette dynamique. Lagos, Dakar et Marrakech voient fleurir de nouvelles galeries internationales et foires d’art contemporain, redessinant la géographie mondiale du marché de l’art.
La rédaction
La révolution de l’audio-littérature
L’audio-littérature poursuit sa croissance exponentielle, avec un format qui se réin…