L’architecture face à l’urgence climatique
L’année 2025 marque un tournant dans les pratiques architecturales mondiales face à l’urgence climatique. Le prestigieux prix Pritzker est attribué en mars à l’architecte indien Anupama Kundoo pour son approche radicale de la construction écologique à faible impact.
« Ce prix signale un changement de paradigme », commente Martha Thorne, directrice exécutive du prix Pritzker. « Nous récompensons non seulement la beauté formelle, mais aussi et surtout une vision transformative de l’architecture comme solution aux défis environnementaux. »
Cette tendance se confirme avec l’inauguration en janvier du « Forest Tower » à Copenhague, première tour résidentielle au monde construite entièrement en bois massif et dotée d’un système autonome de captation d’eau et d’énergie. « Ce bâtiment prouve qu’une architecture régénérative est possible même à grande échelle », souligne son concepteur, l’architecte danois Bjarke Ingels.
En parallèle, plusieurs grandes villes, dont Milan, Melbourne et Montréal, annoncent en février l’interdiction progressive des nouvelles constructions en béton à haute empreinte carbone d’ici 2030, privilégiant les matériaux biosourcés et les techniques de construction traditionnelles réinventées.
La rédaction
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