La littérature à l’âge de l’intelligence artificielle
Le monde littéraire connaît sa première controverse majeure de l’année lorsqu’en mars, le prestigieux prix PEN/Faulkner est attribué à « Échos nocturnes », un roman dont l’auteure reconnaît avoir utilisé l’intelligence artificielle pour la structure narrative et certains passages descriptifs.
« Cela soulève des questions fondamentales sur la nature de la création littéraire », commente David Chen, éditeur chez Penguin Random House. « Où placer la frontière entre l’outil et le co-auteur? Comment définir l’authenticité artistique à l’ère des LLM avancés? »
En réaction, l’Académie Goncourt annonce en avril une charte éthique exigeant des auteurs une déclaration sur l’utilisation éventuelle d’outils d’IA dans le processus créatif. « Il ne s’agit pas d’interdire mais de garantir la transparence », précise sa présidente. Le débat divise profondément la communauté littéraire, entre les défenseurs d’une vision « puriste » de l’écriture et ceux qui voient dans l’IA un nouvel outil d’expansion des possibilités créatives.
La rédaction
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