Pourquoi la Cour Pénale Internationale (CPI) a décidé de fermer son bureau en Côte d’Ivoire ?
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé la fermeture de son bureau en Côte d’Ivoire, prévue pour 2025. Cette décision intervient après plus d’une décennie de présence dans le pays, notamment suite à la crise post-électorale de 2010-2011 qui a causé plus de 3 000 morts. La CPI estime que sa mission principale en Côte d’Ivoire touche à sa fin, en grande partie en raison de la conclusion des principales enquêtes, y compris celles visant des acteurs des deux camps politiques, et du programme de réparations pour les victimes, qui prendra également fin en 2025.
Malgré cette fermeture, la CPI continuera de suivre à distance les affaires résiduelles liées aux crises ivoiriennes, mais la gestion locale sera transférée aux juridictions nationales, que la CPI considère comme désormais fonctionnelles. Cette transition suscite néanmoins des inquiétudes quant à la capacité des autorités ivoiriennes à continuer d’assurer une justice équitable et à répondre aux attentes des victimes des violences passées.
Les autorités ivoiriennes, pour leur part, ont exprimé leur satisfaction, voyant dans cette fermeture un signe de confiance dans le système judiciaire national.
L’influence croissante de l’Alliance des États du Sahel
L’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger…