Rachida Dati : à 58 ans, quel est le salaire de la femme politique républicaine ?
Depuis le 11 janvier 2024, Rachida Dati est la nouvelle ministre de la Culture en France. En plus de ce nouveau statut prestigieux, le salaire de la femme politique a été dévoilé. Combien gagne-t-elle par mois ? Réponse tout de suite !
En quelques années, Rachida Dati est devenue une figure emblématique de la politique. Elle entre véritablement dans ce monde dans les années 2000. En 2002, elle devient conseillère auprès de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et joue un rôle important dans sa campagne pour l’élection présidentielle de 2007. La même année, après l’élection de Nicolas Sarkozy, la femme politique est nommée ministre de la Justice et garde des Sceaux. Nouvelle consécration pour celle-ci, en janvier dernier, Rachida Dati est nommée au poste de ministre de la culture par Gabriel Attal, alors que lui-même venait de décrocher le poste tant convoité. L’ancienne garde des Sceaux a donc bien commencé son année 2024. Et qui dit nouveau poste, dit nouveaux salaires. Le jour de sa nomination, nos confrères du Parisien ont dévoilé les salaires des membres du gouvernement, dont celui de Rachida Dati.
Une rémunération ministérielle confortable
En tant que ministre de la culture, Rachida Dati perçoit donc un salaire de 10 647 euros bruts par mois, d’après le grand média français. Ce montant est calculé sur la base du point d’indice des fonctionnaires, qui a été augmenté de 1,5% au 1er juillet 2023. Outre ce salaire, les ministres bénéficient également de divers avantages en nature. Par exemple, Rachida Dati dispose d’un véhicule avec chauffeur, de la gratuité totale des transports ferroviaires et de plusieurs trajets en avion par an. Et ce n’est pas fini, la mère de famille dispose également d’un budget de 150 000 euros pour les dépenses dites “de représentation” directement liées à ses fonctions ministérielles. Ce budget couvre les frais d’organisation d’événement presse, de remises de prix et ou encore de soirées mondaines. Bien que souvent critiquées, ces dépenses sont considérées comme nécessaires pour assurer une bonne communication et un bon déroulement de ses activités ministérielles.
Des revenus cumulés et polémiques
La rémunération ministérielle de Rachida Dati s’ajoute à ses autres sources de revenus. En tant que maire du 7e arrondissement de Paris, poste qu’elle occupe depuis le 29 mars 2008, la femme politique perçoit également 2 917 euros bruts par mois. Rachida Dati est également avocate, une profession qui lui a permis de générer des revenus supplémentaires. En décembre 2013, Le Point avait révélé qu’elle avait perçu “512 416 euros d’honoraires d’avocate pour l’année précédente, en plus de 98 000 euros en tant qu’élue”. Ces chiffres représentent un total mensuel impressionnant de 50 800 euros. Forcément, avec de telles sommes, la rémunération de Rachida Dati n’a pas manqué de susciter de nombreuses réactions, notamment en raison de son image souvent qualifiée de « bling-bling« . Lors d’une interview avec Elle Magazine, elle affirmait pourtant ne gagner qu’environ “6 000 euros par mois en tant que députée européenne et rien pour ses fonctions de maire”. Aurait-elle donc menti ?
Selon Le Point, la maire du 7e arrondissement de Paris aurait simplement omis de mentionner ses confortables revenus d’avocate. En parallèle de ses mandats de parlementaire et de maire, Rachida Dati exerce effectivement le métier d’avocate. Ainsi, elle n’aurait perçu « que » 98 000 euros en tant qu’élue, mais ses honoraires d’avocate gonflaient largement ses revenus. Pour comprendre l’origine de ces revenus considérables, le média français précise que Rachida Dati dispose d’un portefeuille de clients prestigieux. Parmi eux, des géants comme GDF Suez ou Total. Depuis cette polémique, Rachida Dati « récuse catégoriquement les informations contenues dans cet article et rappelle qu’elle a déjà engagé un certain nombre de procédures y compris pénales contre les auteurs de cet article à raison de plusieurs publications antérieures”, nous informait un communiqué de presse, réalisé par ses avocats.
Par Wendy Marèbe
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